750 grammes
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The fines bouches

8 février 2014

"le lièvre à la royal"

Notre nouvelle étape à l'auberge du poids public nous a permis de déguster le lièvre à la royal du chef TAFFARELLO. Cette recette à ce qu'il nous a dit remonte jusqu'à louis XIV. Et il fait le maximum pour s'en tenir au plus près. Les ingrédients sont d'une très grande richesse (lièvre,foie gras,truffe vin rouge,cognac etc...)

Malheureusement certains d'entre nous ne l'ont pas totalement apprécié.Il est vrai que la cuisine d'aujourd'hui tend vers plus de légèreté.Mais d'autres se sont franchement régalés.

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21 juin 2013

SENSATION note 16.88/20

Nous avons été bien accueilli. La cuisine est ouverte sur le restaurant, c'est toute l'équipe qui vous accueille. Le restaurant n'est pas bien grand mais suffisant pour 20 couverts. Toutefois, la proximité des convives le rend facilement bruyant. La déco est minimaliste et inexistante au niveau de la table qui n'a aucune recherche particulière et est assez neutre.

Nous avons tous choisi le menu Sensation à 41 euros. c'est un menu à un seul choix donc nous avons tous dégusté les même plats.

En apéritif nous avons pris le cocktail maison à base de framboise, basilic façon mojitos.Cela commençait bien et ce mélange de goût est très intéressant et bien coloré, très bien pour une soirée d'été.

Le menu s'est décliné sur plusieurs plats:

  • "Amuse bouche": composé de petites madeleines au wasabi et d'une soupe froide aux étrilles qui a replongé dans l'enfance la Normande du groupe. L'originalité est dans la présentation des rince-doigts: on pensait qu'il s'agissait de petits fromages, mais en les arrosant d'eau citronnée, ils ont gonflé et révèle qu'il s'agissait de gazes roulées.
  • "Sur un tartare de gambas aux fruits de la passion et citron vert, gambas sauvage grillée et tuile croustillante, billes de yuzu". Le tartare de gambas a été très apprécié. Une des convives a trouvé beaucoup trop de goûts différents dans son assiette sans bien en comprendre le sens. Les gouts étaient différents mais cela donnait de belles compositions de couleurs sur le fond noir de l'assiètte. L'ensemble des plats  ce soir étaient très bien présentés et ont tous été notés au-dela de 4/5.
  • Noix de Saint-Jacques grillées à la plancha, risotto vénéré et dès de tomate au parfum de romarin, œuf coulant à l’ananas. C'est un vent de large dans l'assiette! Tous le monde a été très étonné par la dégustation d'une huître végétale. Après plusieurs suppositions d'infusion de feuilles dans du jus d'huître, nous avons résolu l'énigme auprès de la serveuse: L'huître végétale ou Mertensia Maritima est une plante au goût d’huître très prononcé cultivé en france dans le bassin d'Arcachon ou bien en Hollande.Une belle découverte.
  • Filet de canette (origine France), asperges vertes et caviar de courgette au pesto de menthe, la fleur soufflée à la crème de ricotta, jus de réduction. La cuisson était parfaite, nous avons seulement regretté le peu de viande proposé. La quantité était souvent limite en ce qui concerne l'élément principal du plat comme une seule gambas pour l'entrée et peut être pas plus de 50 grammes de viande pour ce plat. Nous avons eu tendance à mal noté cette partie de notre évaluation mais il est vrai qu'au fur et à mesure du repas et vu le nombre de plats, nous étions finalement plus que rassasiés à la fin.
  • Assiette de fromages affinés « Fromagerie Bou ». Très copieux par contre, avec 3 fromages différents. Certains n'ont pas apprécié le fromage de chèvre.
  • Pré dessert. Avant de déguster notre dessert de petits cornets au chocolat
  • Fruits rouges en bavaroise sur une dacquoise à la noix de coco, sorbet fraîcheur. Le dessert était bon et bien présenté mais nous attendions  plus d'originalité vu le cursus du chef.

Pour accompagner tout cela, nous avons commencé par une vin blanc La Négly puis un Saint Chinian Canet Valette 2009.

 

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Nous avons tous été trés satisfaits par la cuisine proposée mais nous avons trouvé que le service, un poil trop rapide sur la fin manquait de chaleur et de convivialité. C'est un service bien huilé et du coup, il en devient trop mécanique.Notre table était juste à côté des cuisiniers et nous assistions en direct à la préparation de nos plats ce qui est très intéressant. Le chef et son adjoint travaillent avec beaucoup de sérieux et là aussi ça manque un peu de spontanéité, on ne ressent pas du tout le plaisir qu'ils peuvent prendre à cuisiner. Il n'y a aucun contact avec les convives, comme s'ils n'avaient personne autour d'eux.  L'inconvénient d'une cuisine ouverte est que nous avons terminé notre repas avec une forte odeur de vinaigre utilisé pour nettoyer les inox.Très désagréable avec le dessert.

Dans nos notations nous avons pour habitude de faire un petit tour "aux commodités", il faut noter dans ce restaurant une attention particulière à cet endroit avec déco, musiques relaxantes. Mais surtout n'essayer pas de tirer le paravent: le lave-mains est à la vue d'une partie de la salle.

En résumé: cuisine excellente mais un service qui manque de chaleur.

 

21 mai 2013

SENSATION

 

Le 14 juin, c'est aux Bousch's family d'organiser la soirée et ils espèrent faire sensation.

Restaurant SENSATION:  2 rue des consuls, Résidence Maryna del rey, Port Ariane à LATTES

Consacré jeune talent de la région Languedoc-Roussillon par le Gault & Millau, Romain se sert de son expérience de chef pâtissier pour transformer les produits. Si les convives profitent aux beaux jours de la terrasse face aux bateaux de la marina, la créativité d’Angélique et Romain a trouvé, avec Sensation, un écrin à leurs mesures: ils ont fait le choix d’une cuisine ouverte sur la salle, sous les regards des 20 convives pour leur plus grand plaisir.

Le parcours du chef :Romain SALAMONE

Pur disciple des Frères Pourcel, Romain a vite gravi les échelons pour devenir aujourd’hui l’un des plus brillants chefs pâtissiers de sa génération. Après trois années d’apprentissage au Jardin des Sens, il se voit proposer la place de second en pâtisserie à la Compagnie des Comptoirs-Effet Mer à la Grande-Motte en 2003.

Il revient après la saison estivale au Jardin des Sens comme sous-chef pâtissier où, d’octobre 2003 à avril 2004, il accompagne les chefs étoilés lors de promotions gastronomiques à l’étranger (Shangai, Tokyo, Londres, Copenhague ou encore Turin).

Devant son talent, les Frères Pourcel lui confient la lourde tâche de dispenser à l’Atelier de la cuisine, des cours de pâtisserie. Puis, il a pour mission en 2004, de former les Chefs affectés dans les différentes Compagnies des Comptoirs, et de les assister dans l’élaboration de la carte des desserts des restaurants de Montpellier, Avignon et Londres.

Curieux de nature, Romain décide alors d’aller se perfectionner durant les deux années auprès d’autres Chefs avant de revenir au sein de sa  » famille  » de cœur. Il intègre en mars 2007 l’AmériKclub à Sète comme Chef pâtissier. Il y retrouve la sensibilité créative culinaire des Frères Pourcel qui le font revenir au Jardin des Sens. Romain collabore alors avec Jean-Christian-Chevalier…

En 2009, avec cet enthousiasme qui le caractérise et cette passion du métier toujours aussi présente et décelée dès le départ par les Frères Pourcel, Romain a franchi le pas : ouvrir son propre établissement afin d’exprimer toute sa créativité.

 

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21 mai 2013

Auberge du poids public notée 17.96/20

 

Pour notre première escapade de 300 km, nous souhaitions trouver bonne humeur, campagne et plaisir gastronomique. Le chef Claude Taffarello allait-il être à la hauteur de nos attentes ? Situé dans le charmant village de St Felix Lauragais , le cadre de l’auberge du poids public est très agréable, la fameuse balance contribue au caractère authentique du lieu. La présence d’une imposante colonne de  bois en milieu de salle est discutable, son esthétique et son impact sur le design de la salle a entrainé quelques désaccords parmi nous. La disponibilité, la discrétion et la convivialité de tout le personnel est remarquable. La passion du métier se ressent à tous les niveaux et le chef montre l’exemple par son attitude chaleureuse et captivante. Nous avions commandé un menu spécial pot au feu. Les produits ont été sélectionnés par le chef qui s’approvisionne essentiellement auprès des producteurs locaux, la qualité de tous les produits était excellente. La préparation et la cuisson ont nécessité toute la journée pour pouvoir délivrer au moment du repas les secrets et les plaisirs de la cuisine d’antan. Le pot au feu nous a été servi à travers 5 plats. Chacun d’entre eux nous a permis d’apprécier l’harmonie des saveurs viandes légumes intimement mêlées, fruit d’une cuisson juste. La présentation des assiettes était recherchée tout en respectant la simplicité du plat. Les quantités ont été très bien dosées et adaptées tout au long du repas. Le consommé servit clair avec des légumes taillés et gratiné au parmesan accompagné de pain de campagne grillé a parfaitement ouvert le diner. La queue de bœuf et ses carottes à la cuisson parfaite nous ont rappelées que l’art culinaire pouvait s’exprimer à travers de simples ingrédients. Le plat de cote avec le tendre poireau et les cebettes ont été très appréciés, l’un d’entre nous aurait préféré la viande légèrement plus cuite et moins grasse. L’os à moelle fondant a été jalousé car certains chanceux ont bénéficié d’os mieux fournis…. Le jarret de veau cuit longuement avec céleri en branche et navets a remporté à l’unanimité la palme du meilleur plat de ce diner.

Le choix des desserts composés de Saint-Honoré aux fruits rouges et sorbets accompagnés de petits fours a été judicieux. Nous avons pris un grand plaisir à les déguster leur originalité, leur fraicheur et leur splendeur nous ont conquis. Nous avons laissé le choix des vins au sommelier qui nous a servi un blanc château haut Gléon Corbières 2012 pour accompagner le consommé et la queue de bœuf, puis en rouge un Clos Notre Dame minervois 2009 sur le plat de cote et l’os à moelle. Enfin pour terminer l’insouciant N°5 Sardat Mariet sur le jarret. Ces vins se sont parfaitement accordés aux plats servis.

En conclusion : un sans faute : un pot au feu revisité qui nous a permis de retrouver les senteurs d’antan, grâce à des produits locaux de grande qualité servis par un personnel passionné, attentif  et serviable. Un grand bravo a Claude Taffarello et son équipe, pour avoir su nous faire partager son amour de la cuisine et nous avoir servi un moment gastronomique mémorable. Rendez vous a été pris pour l’automne pour y découvrir un plat ancien revisité. Nous recommandons cette adresse qui allie sortie champêtre, ambiance chaleureuse et plaisir gastronomique.

 auberge du poids public

17 avril 2013

L'auberge du poids public: le menu

Dédicacé par le chef!

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17 avril 2013

L'auberge du poids public: Présentation

L'auberge du poids public à St Félix-Lauragais

St Félix-Lauragais

Le village est connu aussi sous le nom de Saint-Félix-de-Caraman. En 1167 les Cathares se réunissent ici au Synode de Saint-Félix sous la présidence du pope Nicétas évêque des Bogomilesne. Il fonde les quatre évêchés cathares de France : ToulouseAlbiAgen et Carcassonne. En 1921, la commune change de nom. Saint-Félix devient Saint-Félix-Lauragais.

L'auberge

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Cette auberge est une étape touristique et gastronomique incontournable entre Toulouse et Carcassonne, ancienne bastide du XIIIe siècle surplombant la plaine du Lauragais, face à la Montagne Noire et aux Pyrénées. La salle de restaurant avec cheminée possède encore la bascule qui donne le nom à l’Auberge.

«  Nous nous efforçons de réaliser chaque jour en prenant en compte les saisons, les désirs de nos hôtes, pour que leur séjour ou leur étape à l'Auberge soit un moment de bonheur. Depuis 1990, nous n'avons eu de cesse d'améliorer l'Auberge tant au niveau du confort, des aménagements et de la cuisine pour être toujours en harmonie et répondre à l'attente de notre clientèle. La cuisine, c'est avant tout les bons produits que je sélectionne au marché et chez mes producteurs locaux et ensuite vient le moment de les préparer pour n'en garder que la juste saveur et de ne pas trop les dénaturer. La cuisine du terroir n'est pas à négliger, car très riche en produits comme le foie gras, le cassoulet etc »

Le chef Claude Taffarello

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Il n'éprouve aucune honte à dire qu'il est issu d'un milieu rural et qu'il se complaît, dans son Auberge du Poids Public à Saint-Félix-Lauragais, à retranscrire une authenticité locale.

 "Je suis né dans une famille nombreuse du Lauragais, une région rurale, et nous étions 10 ou 12 à table tous les jours. J'ai toujours vu ma grand-mère passer ses journées à cuisiner au coin de la cheminée pour toute la famille. Je l'appelais d'ailleurs la grand-mère du feu."

 Conscient que les études longues n'étaient pas faites pour lui, il décide de passer outre le désaccord parental en interrompant sa scolarité pour embrasser une carrière de restaurateur.

"Mes parents ne m'ont pas appuyé dans ma décision. J'étais trop jeune à 13 ans pour quitter l'école. Mon père m'a envoyé à Luchon pour y faire des saisons. Il croyait que j'allais capituler. Mais j'ai réussi, je me suis accroché pendant des mois sans un seul jour de congé. "

Claude Taffarello débute donc son apprentissage à l'Auberge du Poids Public en octobre 1971. Son CAP, qu'il décroche en juin 1973 en candidat libre, l'incite à s'engager dans un tour d'Europe avec la ferme intention de travailler un jour aux côtés d'un grand chef.

 "Depuis mes premiers pas en cuisine, je vouais une véritable passion au travail de Roger Vergé. Il était mon idole et je voulais à tout prix travailler avec lui."

 Mais plutôt que de se rapprocher, Claude Taffarello part pour l'Europe du Nord. Il voyage ainsi de 1976 à 1978, au Grand-Duché du Luxembourg, en Allemagne et aux Pays-Bas "où il veut faire connaître la cuisine française" mais abandonne très vite cette idée considérant qu'il ne progresse pas. Il décide alors de revenir en France sur la côte méditerranéenne.

De février à octobre 1979, il s'exerce d'abord en tant que chef de partie au restaurant Le Petit Nice à Marseille avec Jean-Paul Passedat. Son bonheur ne se fait pas attendre. En décembre de la même année, Claude Taffarello réussit à convaincre Roger Vergé, son idole, de l'embaucher comme commis de cuisine au Moulin de Mougins.

 "Je faisais enfin mes premiers pas dans un très grand restaurant 3 étoiles Michelin."

 C'est là qu'il rencontrera aussi Denise Ehmer qu'il épousera. Elle l'accompagne aujourd'hui dans la gestion de l'Auberge du Poids Public. 
Homme de défi, Claude Taffarello sent rapidement l'envie de monter sa propre affaire sur la Côte d'Azur. Il quitte le Moulin de Mougins en 1981, sillonne la région jusqu'en 1989 au Café de la Poste à Biot, au Mas Candille à Mougins, à l'hôtel Juana à Juan-les-Pins et au Baou à Ramatuelle.

Les prix démesurés de la Côte d'Azur et ses origines lauragaises qui ne le lâchent pas le pousseront à revenir sur sa terre natale. D'autant qu'à 53 ans, Bernard Ougé, le propriétaire de l'Auberge du Poids Public, veut passer la main. Les deux hommes parviennent à s'entendre et en 1990 Claude Taffarello, après dix-huit ans d'exil, rachète pour 1,50 MF le fonds de l'Auberge du Poids Public qui dispose d'un restaurant et d'un hôtel de 13 chambres. Sa cuisine séduit rapidement la clientèle locale, déjà fidèle, et attire une clientèle de passage de plus en plus nombreuse grâce au développement du tourisme dans la région.

 "Notre chance, c'est que nous avons toujours été en progression. Et l'obtention d'une étoile au Michelin en 1995 a permis une certaine régularité dans la fréquentation", analyse Denise Ehmer.

La perte de l’étoile en mars 2010 l’a fait vaciller.
“Psychologiquement, c’est dur. Il faudrait une mise en garde préalable. Je suis là depuis vingt ans. Je me bats pour la récupérer. Une étoile, ça colle à la peau”, avoue-t-il.
“En cuisine, on a revu ce qui, éventuellement, ne fonctionnait plus. L’équipe a été renforcée. On a changé la vaisselle, on redouble de vigilance, on questionne les clients”, dit Claude Taffarello.
Il reste cependant fidèle à la cuisine qu’il aime :

 “Un bon produit, un bon jus, beaucoup de légumes, des assiettes où le client sait ce qu’il va manger.”

Mais, aujourd’hui, à nouveau serein, Claude Taffarello est d’un dynamisme à toute épreuve.

 

The oak's family


 



17 avril 2013

Récapitulatif

Les notes attribuées depuis novembre 2011

  • Le Mas des filles: 15.65
  • Le clos de l'olivier: 17.12
  • Lauzin-Capion: 17.28
  • Paul Mas : 14.15
  • Atelier Gourmand: 18.67
  • Mia : 11.94

Et enfin L'auberge du Poids Public......

17 avril 2013

The fines bouches

En octobre 2011, un groupe d'amis crée l'association des fines bouches. La statue est déposée.

Statue

L'objectif de l'association est la découverte de restaurant de leur région voire des contrées plus lointaines.

Chaque membre est organisateur à tour de rôle et doit présenter au groupe le restaurant choisi, le parcours du chef cuisinier et la feuille de notation qui permettra l'évaluation. Le jour J chacun procède à une notation individuelle avant de regrouper les notes et les commentaires pour l'évaluation finale.

Nous notons:

  • Le cadre, la situation géographie, la déco de table, les commodités.
  • L'accueil, la qualité du service, son rythme, la qualité des renseignements donnés et des conseils.
  • La qualité des plats, la quantité et la présentation
  • La qualité des vins
  • Le rapport qualité/prix

Depuis la création de l'association nous avons testé 7 restaurants. Aujourd'hui gràce à ce blog, nous souhaitons partager nos découvertes.

The fines bouches: The oak's family, The Hardwood organisation, The Bousch's.

 

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